L’accord de cessez-le-feu à Gaza est certes une bonne nouvelle. Mais d’importantes questions devront être posées lors de son application, a souligné Lama Fakih (directrice de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord à HRW), lors du lancement du Rapport mondial 2025 de HRW.

Remarques de Tirana Hassan, directrice exécutive de Human Rights Watch, à l’occasion de la publication du Rapport mondial 2025 de HRW.

Une frappe aérienne menée le 11 janvier par l’armée nigériane dans l'État de Zamfara, qui visait des « bandits », a tué plusieurs civils et en a blessé d'autres par erreur. Ce n’est pas la première fois que de telles erreurs fatales ont été commises. L’armée devrait d’urgence réformer ses procédures pour éviter de tuer d’autres personnes innocentes.

Le gouvernement américain a déterminé que les Forces de soutien rapide (RSF) ont commis des actes de génocide au Soudan, et a imposé des sanctions à leur commandant, Mohamed Hamdan Dagalo.

Le président vénézuélien Nicolás Maduro, officiellement réélu en juillet dernier malgré de forts soupçons de fraude électorale, a été investi pour un 3ème mandat. De nombreux Vénézuéliens continuent de manifester courageusement pour la démocratie et le respect de leurs droits fondamentaux.

Depuis la chute de Bachar al-Assad, les familles des milliers de personnes arbitrairement détenues par son régime, et dont elles n'avaient plus de nouvelles, cherchent désespérément des informations au sujet de leur proches.

Le 7 janvier, un ex-député et opposant cambodgien qui avait aussi la nationalité française, Lim Kimya, a été assassiné à Bangkok. Les autorités thaïlandaises devraient mener une enquête approfondie sur ce meurtre qui envoie un message alarmant à d’autres dissidents cambodgiens qui vivent en exil, en Thaïlande et ailleurs.

Le jour même des funérailles de l’ex-président Jimmy Carter, qui avait soutenu la création de la Cour pénale internationale, la Chambre des représentants des États-Unis examinait un alarmant projet de loi qui infligerait des sanctions aux responsables de la CPI.

Cinq ans après le déclenchement de la crise du Covid-19, en décembre 2019-janvier 2020, l’Organisation mondiale de la santé a appelé la Chine à enfin « partager ses données » sur les origines de la pandémie, afin d’aider à prévenir de futures crises sanitaires de ce type.

Un tremblement de terre de forte magnitude a tué plus de 100 personnes au Tibet. Le gouvernement chinois devrait faire preuve de transparence dans sa réponse, contrairement à de précédentes crises où le simple fait de critiquer les autorités pouvait conduire à une arrestation.